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Dont mise uvre entrane pour ltat une perte recettes

LOLF

Préface

• Sur le terrain, la recherche de l’efficacité de la dépense est devenue une dimension naturelle de l’activité des gestionnaires, dont l’autonomie et la responsabilité ont été accrues.

• Les documents budgétaires qui permettent au Parlement de se prononcer sur les projets de loi de finances sont plus lisibles, plus complets et sont enrichis à chaque exercice budgétaire. Depuis le PLF 2010, ils sont complétés d’une étude d’impact par article qui permet de chiffrer précisément l’incidence budgétaire de chaque disposition.

sommaire Partie I

LA LOLF : EnjEux Et FOnDAmEntAux

pages 6-29
Partie 2 LA GOuvERnAnCE BuDGÉtAIRE pages 30-57
Partie 3 UNE gEStioN PUbLiqUE MoDERNiSÉE
pages 58-71
Partie 4 gLoSSaiRE DE La LoLF
4 pages 73-75
5

1 La LoLf : enjeux

8 Un cadre budgétaire rénové dédié à la performance

un budget plus lisible présenté

10

par politiques publiques

14
18

Des documents budgétaires enrichis

La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) pro-

21
23

notamment une démarche de performance pour améliorer

l’efficacité des politiques publiques qui permet de faire passer
l’État d’une logique de moyens à une logique de résultats.
Après plus de quatre années de travaux pour sa mise en
œuvre pratique, elle entre pleinement en application le 1er jan-
vier 2006. La loi de finances pour 2006 (préparée à l’automne
2005) a été la première à être intégralement préparée, adoptée
et exécutée selon le nouveau cadre budgétaire.

1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX
1

l’Assemblée nationale, le 21 juin 2001 à l’Assemblée nationale :
« Le travail mené en commun entre les deux assemblées et le Gouverne-

ment a été exemplaire. »

avant le vote définitif au Sénat, le 28 juin 2001 :
« En ce dernier jour de la session s’écrira une page nouvelle de l’histoire

budgétaire de la Ve République. […] C’est un moment d’exception,

donné quatre années aux administrations pour se préparer à ce nouveau

cratique. »

de respect mutuel et surtout d’un sens de l’État et de l’intérêt général

jusqu’au 1er janvier 2006, les compétences du Gouvernement et du Par-

la procédure budgétaire dans le contexte du parlementarisme rationalisé

de la ve République.

trente-six propositions de loi ont été déposées en quarante ans pour modifier cette ordonnance organique, sans qu’aucune n’ait pu aboutir.

Un contexte favorable et un consensus politique exceptionnel

•� 1er août 2001 : promulgation de la LOLF

•� 17 juin 2002 : création d’un ministère délégué au Budget et à la Réforme budgétaire

•� 1er octobre 2005 : publication des 1ers projets annuels de performances (PAP)

•� 1er janvier 2006 : entrée en vigueur du premier budget voté selon les principes de la LOLF

8 9
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX

Ce responsable de programme peut modifier la répartition des crédits par

1

Un budget plus lisible présenté

La LoLf : enjeux
et fondamentaux

Dans le cadre de la LOLF, le budget n’est plus présenté par nature de

des résultats attendus.

Découpage indicatif du programme, l’action apporte des précisions sur la

en mesure d’apprécier la totalité des moyens déployés pour mettre en

L’architecture du budget de l’État en 2012 Discussion et vote

Écologie, développement 2,0 % et aménagement durables 2,6 %
Travail et emploi 3,1 %

Autres missions (agriculture,
culture, santé, sport...)10,4 %

MISSION (32)
au Parlement
Programme Programme
Autorisation
Gestion des finances
publiques et des ressources
humaines 3,2 %

Action

Ac

ion Act

ion
Gestion

Domaine parlementaire

Mission : Sécurité

Défense 10,2 %
L’État privilégie une présentation par « destination », permettant au citoyen
Programme : Police nationale
de bien comprendre à quelle politique publique, ou mission, est affecté
Ministère concerné : Intérieur

tiative du Gouvernement et peut être ministérielle ou interministérielle. elle regroupe des programmes. Le Parlement peut modifier la répartition des dépenses entre programmes au sein d’une même mission.

Les programmes ou dotations définissent le cadre de mise en œuvre des politiques publiques

Les actions :
•� ordre et sécurité publics
•� sécurité routière
•� missions de la police judiciaire et concours à la justice•� commandement, ressources humaines et logistique •� exercice des missions militaires.

11

1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX

Présentation des crédits d’un programme

1

Une double présentation des crédits

Présentation par type de dépenses

actions) et par nature de dépenses (personnel, fonctionnement, investisse-

ment, intervention, etc.).

Programme titre 2 titre 3 titre 5
Les charges budgétaires de l’État par titre (ou par nature de la dépense) selon l’article 5 de la LOLF x Personnel
Investissement
Action 1

x
s

FONGIbILItÉ

TITRE 1 : Dotations des pouvoirs
Action 2
Action 3
publics

–dépenses pour immobili-

TITRE 2 : Dépenses de personnel – rémunérations d’activité – cotisations et contributions

...
sociales
...
– prestations sociales et
allocations diverses

– transferts aux entreprises

Action n

TITRE 3 : Dépenses de fonctionnement – dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel – subventions pour charge de service public

eNVeLOPPe GLObALe

gramme ainsi qu’entre titre, mais unilatéralement.

– prêts et avances
– dotations en fonds propres – dépenses de participations financières

elles intègrent tous les agents rémunérés par l’État, quel que soit

De plus, dans chaque programme, les natures de dépenses sont classées par titre et, à l’intérieur des titres, par catégorie. Cette ventilation des crédits est indicative sauf pour les dépenses de personnel, qui sont plafonnées, en vertu du principe de fongibilité asymétrique (voir « Les mots clés de la LOLF », glossaire.

Ces plafonds d’emplois sont exprimés en EtPt (équivalent temps plein tra-
vaillé). Ils sont répartis dans chacun des programmes à titre indicatif. Ils font
l’objet d’un vote unique.

Depuis 2009, les opérateurs de l’État sont également soumis à ce plafond
des autorisations d’emplois (article 64 de la LFI 2008).

1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX
1
La LoLf : enjeux
et fondamentaux

et plus complet

de ces dépenses plus lisible. À partir des dépenses directes, une première

une vision plus précise et plus étayée de la dépense publique, la LOLF

complètes concourant à la mise en œuvre des politiques publiques.

en partie la LOLF.

La dépense justifiée dès le premier euro

Développement de la technologie spatiale au service de la science

FORMATIONS SUPÉRIEURES
ET RECHERCHE UNIVERSITAIRE

nels mis à leur disposition, dès le premier euro dépensé. Elles expliqueront

Développement de la technologie spatiale au service

Maîtrise de l’accès à l’espace

Maîtrise des technologies orbitales et de l’innovation technologique

RECHERCHES SCIENTIFIQUES

siques (nombre d’usagers, volume d’activité, etc.) et financiers (coûts uni-

taires, masse salariale, etc.).

Mission ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

JEUNESSE
ET VIE ASSOCIATIVE

Cette évaluation au préalable est présentée pour les crédits dans les PAP. La notion de dépense étant toutefois insuffisante pour donner une image fidèle de la situation financière de l’État, les coûts complets (assis sur les données de charges de la comptabilité générale) sont ensuite évalués et analysés dans les RAP. Ils intègrent le rattachement des opérations comp-tables à l’exercice, les variations de stocks, les dotations aux provisions, etc.

•�Pour�le�programme�Réseau�routier�national,�les�dépenses�par�kilomètre�

de routes entretenu ou construit.

Le rattachement des opérateurs aux programmes

Les opérateurs de l’État mettent en œuvre certains volets des politiques publiques. Il s’agit essentiellement d’établissements publics comme le centre national de la recherche scientifique (CNRS), qui contribue au pro-gramme « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », comme le musée des arts décoratifs (associations), ou les Agences de l’eau qui constituent une catégorie d’opérateurs.

14 15
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX
1

selon une double entrée :

La LoLf : enjeux
et fondamentaux

• la nature des liens avec l’État (modalité de la tutelle, contrats d’objectifs,

de finances (Voies et Moyens, tome II) qui regroupe l’ensemble des

dépenses fiscales par impôt et par mission sont présentés en début de

• la récapitulation et la justification des crédits du programme qui lui sont

2012). Ce document présente par ailleurs la liste des mesures fiscales

adoptées depuis le dépôt du précédent PLF ayant un impact sur le coût

aux dépenses fiscales

du 1er janvier 2009, le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs

Chiffres clés 2011

584 opérateurs répartis parmi 60 programmes issus de 26 missions.

l’objet d’une évaluation dans les trois ans suivant sa création ; les dé-penses fiscales déjà existantes devront quant à elles être évaluées au plus tard le 30 juin 2011. Une mission de l’inspection des finances a été lancée afin de mettre au point la méthodologie qui conduira à évaluer l’ensemble des dépenses fiscales (près de 500) à horizon 2011.

Comme cela a été le cas à l’occasion du PAP 2011, des changements importants relatifs au dispositif d’évaluation des dépenses fiscales sont en cours (la loi de programmation des finances publiques pour les années 2011-2014 impose d’évaluer l’intégralité des dispositifs de dépense fiscale et de transmettre ces évaluations au Parlement avant le 30 juin 2011 (cf. article 13), et conduisent à ne pas reproduire l’exercice d’évaluation des dépenses fiscales à fort enjeu.

À l’occasion des PAP 2012, comme pour les PAP 2011, les principales innovations demandées aux ministères sont relatives à la présentation des dépenses fiscales. Ces innovations ont pour objectif d’améliorer signi-ficativement la qualité des informations dans les documents budgétaires relatives aux dépenses fiscales et de justifier de manière plus systéma-tique leur rôle stratégique au sein de leur programme de rattachement.

1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX

efficience

Grâce notamment au recensement du parc immobilier ou des stocks, le CGE offre une meilleure connaissance du patrimoine et favorise le déve-loppement d’une gestion plus performante.

Le CGE est composé de quatre états financiers: le bilan, le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie et l’annexe.

Le bilan de l’État prend la forme d’un tableau de situation nette qui pré-sente la différence entre l’actif et le passif. L’actif recense et valorise les éléments du patrimoine de l’État; le passif recense et valorise les engage-ments de l’État à l’égard de tiers. Le bilan de l’État présente de nouvelles informations ou complète certains éléments existants afin de répondre aux exigences des nouvelles normes de l’État : immobilisations corporelles, stocks, charges à payer, provisions, etc.

1

le compte général de l’État

La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) a introduit une

de l’État a été franchie. Les comptes sont plus lisibles, ils offrent une

meilleure évaluation du patrimoine et permettent à l’État de mieux rendre

tabilité destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le

cadre des programmes ».(article 27 de la LOLF).

ments, les amortissements, les provisions, les stocks, etc.

L’approche patrimoniale des comptes de l’État portée désormais par le

Valeur ajoutée

Le CGE recense et valorise ce que l’État contrôle (immeubles, routes,

budgétaire, à destination du Parlement, des ministères et des citoyens.

De plus, préalable indispensable pour apprécier le coût des politiques, le

finances de l’année suivante.

18 19
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX

Des documents budgétaires enrichis

1

L’annexe donne les informations complémentaires utiles à la compréhen-

Le souci de transparence et d’amélioration de la qualité de l’information

besoins de financement des régimes spéciaux subventionnés par l’État.

budgétaires améliorés, plus clairs et plus précis.

(juin de l’année n-1)

Pour les parlementaires et les citoyens

des documents financiers qui sont soumis lors des discussions du budget,

cateurs de performance envisagés pour le projet de loi de finances de l’an-

De plus, préalable indispensable pour apprécier le coût des politiques, le

CGE fournit une information financière essentielle en complément des

le projet de loi de finances, le Gouvernement informe les parlementaires sur

ces documents sont désormais essentiels pour l’examen du projet de loi de

crédits qui constitueront la réserve de précaution.

Les états financiers, en retraçant finement les charges rattachées à un

publiques.

•� L’évaluation des voies et Moyens comprend 2 tomes : le tome 1

leur parc immobilier, des stocks ou des litiges et des travaux.

retrace l’ensemble des prélèvements obligatoires et leur évolution.

du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

l’État et favorise ainsi une gestion active du patrimoine, permet un meil-

administrations publiques au regard des engagements européens.

à la modernisation de la gestion publique.

1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX

Un budget éclairé par la performance

1

•� Les annexes informatives : les documents de politique transversale

f : enjeux
amentaux

passer l’État d’une culture de moyens à une culture de résultats, afin que

aspect particulier des finances publiques.

L’adoption définitive du PLF par le Parlement débouche sur la promulgation

du texte en loi de finances initiale qui prévoit et autorise l’ensemble des

lementaires, tant pour le budget que pour l’examen de l’exécution, ne

chaîne de responsabilités se met ainsi en place dans l’administration

de gestion (juin de l’année n+1)

Les rapports annuels de performances sont les pendants des PAP et permettent de comparer prévision et exécution, non seulement en termes budgétaire mais également au regard des indicateurs de performance et des coûts complets réels.

Le rapport de la Cour des comptes, relatif aux résultats de l’exécution de l’exercice antérieur et aux comptes associés, analyse en particulier, par mission et par programme, l’exécution des crédits.

•� bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre.

Des règles précises de préparation et de vote

Les techniques de la performance

À chaque programme sont associés une stratégie, des objectifs et des indicateurs de performance quantifiés. Ces éléments figurent dans les projets annuels de performances annexés au projet de loi de finances (prévision). Chaque programme a son PAP.

22

23
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX Budget de l’État : le chaînage vertueux de la LOLF

... puis au moment

1
L a LoLf : enjeux
et fondamentaux

Nombre de programmes : 179

1 à 5 objectifs par programme

Juin

Exécution 2013

LR13

Projet de loi de fnances
pour 2013 (N+1)
à partir d’octobre

L
e

Oct.

Depuis la loi de finances pour 2006, en vertu de l’art. 51 de la loi organique relative aux lois de fi-nances (LOLF), les projets annuels de performances sont annexés au projet de loi de finances (PLF) d’octobre de l’année n-1. Ils retracent, pour chaque programme, la stratégie, la justification des crédits demandés au Parlement, les objectifs des politiques publiques, les indicateurs et les cibles à atteindre.

Juin
LR11 Exécution 2012
LFI13 Débat d’orientation
des fnances publiques
fn juin
En vue du vote du PLF 2013 (N+1)

– perspectives des fnances publiques
et orientation du Gouvernement s

– discussion sur la nomenclature budgétaire .
(mission et programmes) et sur la liste

des objectifs et indicateurs
Oct. DOFP13 PLF13
Conformément aux dispositions de la loi organique, les rapports annuels de performances annexés au projet de loi de règlement de juin de l’année n+1 rendent compte, pour chaque programme, de l’exé-cution des engagements pris dans les PAP accom-pagnant le projet de loi de finances de l’année n-1. Ils présentent et expliquent les réalisations effec-tives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique Juin
Oct.
Exécution 2011
Exercice 2012 DOFP12 PLF12

Projet de loi de règlement
2011 (N-1)
fn mai

Résultats budgétaire et comptable
Rapports annuels de performances : analyse
des résultats et de la performance
de l’action publique

Juin
Déc. Les données issues du RAP nourrissent les échanges au moment du DOFP...
DOFP11 PLF11

LOLF, l’analyse des RAP doit permettre de contrôler l’exécution de l’année

n-1 et de nourrir le débat d’orientation des finances publiques de l’année

Juin
25
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX
1

La performance s’apprécie selon trois catégories

d’objectifs

Type d’objectifs Programme Objectif Indicateur
Formations
supérieures
et recherches universitaires
Répondre
aux besoins
de qualification supérieure
Taux d’insertion professionnelle des jeunes
diplômés 3 ans après leur sortie de formation
initiale
Pour l’usager : la qualité
de service
Lutter contre
les situations
de maltraitance des personnes vulnérables
Taux d’appels
traités par le
dispositif
d’accueil
téléphonique et de traitements
des situattions de mal traitance envers les
enfants
Infrastructures et services
de transports
Réaliser
au meilleur coût les projets de
desserte planifiés et moderniser
efficacement
les réseaux
de transports
Coût
kilométrique
de construction des routes

La stratégie et les objectifs de chaque programme proposés par les

ministres compétents et les Rprog sont présentés dans les PAP annexés

formances, la stratégie est structurée autour d’orientations bien identifiées

et concrétisée par des objectifs.

collectivité ;

•� des objectifs de qualité du service rendu à l’usager ;

tification au premier euro des crédits, évaluation des dépenses fiscales) et

de la mesure de la performance doit permettre d’améliorer l’efficacité de la

Type d’objectifs Programme Objectif Indicateur

Pour le
citoyen :
l’efficacité socio-
économique

Police
nationale ou Gendarmerie nationale

Renforcer
l’efficacité dans la luttre contre l’insécurité
routière
Pour l’usager : la qualité
de service
Administration territoriale
Information
géographique et
cartographique

Optimiser
le dispositif
de la recherche et de la
formation

Coût
de formation par élève

26 27
1 | LA LOLF : ENJEUX ET FONDAMENTAUX
La LoLf : enjeux
et fondamentaux

Résultats : 4 millions d’articles de contrefaçon saisis en 2006, 4,6 mil-

lions en 2007, 6,4 millions en 2008, 7 millions en 2009 et 6,2 millions

29
Partie 2
2
La gouvernance

La gouvernance
budgétaire

budgétaire

Les acteurs de la gouvernance

la préparation administrative du budget. Elle s’est également

Les contrôleurs budgétaire et comptable ministériels

39
41
44
46
47
48

Le Parlement s’est vu confier de nouvelles responsabilités,

La Cour des Comptes

de la dépense publique.

Le Comité interministériel d’audit des programmes (CIAP)

de certification des comptes de l’État.

Les nouveaux outils introduits par la LOLF

sable de programme et le directeur des affaires financières.

une profonde réforme du contrôle financier.

La RGPP : socle du budget pluriannuel

2 | LA GOUVERNANCE BUDGÉTAIRE

Les acteurs de la performance

2

garantit un engagement sur la performance à tous les niveaux, particu-

sous l’autorité des responsables de budget opérationnel de programme

une enveloppe globale de moyens (crédits et personnels) et s’engage sur

des objectifs opérationnels à atteindre. Il répartit les moyens dont il dispose

Le responsable de programme délègue la gestion de son programme en

Le Responsable de programme (Rprog) est le maillon central de la nou-

La déclinaison opérationnelle des programmes

La gouvernance
budgétaire

Responsable

En contrepartie, il est désormais doté d’une enveloppe de crédits globale. Il

de programme

destinés à mettre en œuvre une ou plusieurs actions.

Responsable Responsable

Le ministre et le responsable de programme s’engagent sur des objectifs et

indicateurs réunis dans les projets annuels de performances.

de BOP de BOP

de performance, ces objectifs nationaux sont déclinés et adaptés, le cas échéant, dans chaque service de l’État.

Le responsable de programme est garant à l’échelle nationale de la mise en œuvre et de la performance de son programme.

Responsable Responsable
d’UO d’UO

•� 90 % sont des directeurs d’administration centrale, secrétaires généraux ou chefs des services à compétence nationale
•� 50 % ont la responsabilité d’un seul programme

Par exemple :
•� Programme Enseignement scolaire public du 1er degré : directeur général de l’enseignement scolaire ;
•� Programme Patrimoines : directeur général des patrimoines ;
•� Programme Aide à l’accès au logement : directeur général de l’aména- gement, du logement et de la nature ;
•� Programme Météorologie : directrice de la recherche et de l’innovation ; •� Programme Entretien des bâtiments de l’État : chef du service France

32 33

2 | LA GOUVERNANCE BUDGÉTAIRE

Le rôle des Directeurs financiers de l’État Les Contrôleurs budgétaire et comptable 2
(DAF) renforcé par la LOLF

ministériels

Au sein de chaque ministère, le directeur des affaires financières (DAF) pré-
pare, en lien avec les responsables de programme et les directeurs des res-
sources humaines, les décisions et arbitrages dans le domaine budgétaire.
Ils définissent un cadre pour les doctrines ministérielles de gestion et les

sous l’autorité du ministre chargé du Budget et des Comptes publics, est

décisions d’utilisation des ressources (exemples: politique d’achats, poli-

installé au niveau central auprès des ordonnateurs principaux de l’État

tique immobilière). Ils pilotent l’analyse des coûts au sein des ministères,
ils coordonnent et consolident les comptes rendus d’exécution des respon-
sables de programme et organisent le contrôle interne et l’audit. Ils exercent
des fonctions de conseil, d’expertise et d’assistance. Ils sont les interlocu-
La gouvernance
gétaire
teurs attitrés des autorités chargées du contrôle financier et du département
comptable ministériel.

Le Collège des directeurs financiers de l’État, instrument d’une collégialité interministérielle

un responsable unique pour une vision globale du processus de

l’exercice de ses missions, sur deux départements distincts, l’un de contrôle

La
bud

risques financiers, évaluer la sincérité des prévisions de dépenses. Le rap-

ment le « Collège des DAF ».

une vision globale des processus financiers et d’harmoniser les contrôles.

et les ministères gestionnaires, davantage fondée sur la confiance, le

le CBCm est placé sous l’autorité du directeur du Budget et du directeur

et poursuivre le travail de coordination et d’animation pour la mise en

œuvre de la LOLF;

• de transmettre aux autorités budgétaires et à l’ordonnateur principal un

de la pratique des gestionnaires.

Il veille à la sincérité des prévisions de dépenses et à la maîtrise des risques
budgétaires.

Il exerce le contrôle a posteriori des actes dispensés de visa ou d’avis. Il
évalue les circuits et procédures et analyse les déterminants de la dépense.

34 35

La maîtrise des dépenses publiques nécessite un effort de tous les ac-teurs publics, notamment des 560 opérateurs de l’État qui percevront environ 39 milliards d’euros en 2012.

il fiabilise notamment les opérations d’inventaire.

2

bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public » qui désigne exclusivement des opérateurs de l’État.

tout en respectant l’autonomie de ces entités, cette proximité par rapport au budget et aux missions de l’État conduit logiquement à leur étendre les principes de la LOLF.

Parmi ces opérateurs figurent par exemple les Agences régionales de
santé, météo-France et l’Institut national de l’information géographique et
forestière (établissements publics administratifs) ; l’Agence de l’environne-
ment et de la maîtrise de l’énergie, le Centre national d’études spatiales
(établissements publics industriels et commerciaux), l’Institut national du
cancer (groupement d’intérêt public) et la Cinémathèque française (asso-
ciation).

La notion d’opérateur est désormais une notion structurante du cadre de
gouvernance budgétaire des entités recevant une subvention de l’État ou
bénéficiant de taxes affectées (taux de mise en réserve réduit, plafond
d’emplois législatif, cadre de gouvernance et pilotage stratégique…). C’est
pourquoi il a été décidé, après avis favorable du Conseil de normalisation
des comptes publics et de la Cour des comptes, qu’à compter du PLF 2013,
la notion d’opérateur de l’État ne serait plus définie dans la norme 7 du
recueil des normes comptables de l’État.

Le plafonnement des taxes affectées aux opérateurs de l’État

pris en compte : le poids de l’organisme dans le budget d’un programme ou

Enrichissement des informations relatives
aux opérateurs de l’État depuis le premier budget

ment le surplus éventuel au budget général) répond à deux objectifs :

2
dgétaire

en mode LOLF

conduit à réintégrer le niveau de nombreuses taxes affectées à des opé-

•� 7 juin 2006 - Première circulaire portant sur les informations relatives

chaque année au cours de la discussion de la loi de finnaces initiale.

renforcer le lien entre les choix budgétaires et les objectifs et indicateurs

stratégique des opérateurs de l’État

seront en 2012 financés par l’État à hauteur de 38,9 milliards d’euros. L’en-

Performance de l’action publique (2MPAP), à la direction du Budget

2008

Il était indispensable de faire évoluer les règles en vigueur pour un pilotage

fixé chaque année en loi de finances ».

d’autonomie de gestion nécessaire à l’efficacité de l’action des opérateurs

gouvernance et de pilotage des opérateurs de l’État.

A ce titre, les nouvelles orientations en matière de gouvernance formalisées

38 39
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